Journaux exclus des établissements publics : Patrick Vallélian s’insurge !
« Si ce n’est pas le coup de grâce, cela y ressemble furieusement. » C’est ainsi que débute le message envoyé par Patrick Vallélian, directeur général de Sept.ch. La raison de son courroux : le Sept Mook ne pourra pas être consulté dans les restaurants et bistrot. En effet, l’autorisation d’ouverture octroyée à ces établissements stipule que les clients ne pourront pas lire la presse sur place.
Une mesure que cet éditeur spécialisé dans le slow journalisme a du mal a comprendre : un deuxième coup pour une branche menacée déjà par l’arrêt de la publicité durant cette période de pandémie.
Les explications de Gastrosuisse – les journaux et magazines ne peuvent être désinfectés – n’y font rien. « En plus de l’interdiction des médias écrits dans les salles d’attente des médecins et des dentistes ou chez les coiffeurs, cette nouvelle décision nous prive d’un lectorat important. Elle d’autant plus incompréhensible qu’elle ne se repose sur aucune base légale ou scientifique », déplore ce dernier.
Une décision jugée d’autant plus incompréhensible qu’elle n’a été ni annoncée, ni discutée, ni négociée avec les médias concernés. « En outre, elle tombe quelques jours après que les Chambres fédérales ont voté un paquet de mesures de soutien à la presse écrite. Un paquet qui a oublié la presse en ligne … »